Le trait rouge au centre du réticule indique la fréquence de 100.00 MHz
Le "pas WOB = 10" signifie 10 kHz / carreau. (oui, kilohertz, pas mégahertz !)
La largeur totale du graphe représente 100kHz.
Toutes ces valeurs sont modifiables avec les encodeurs rotatifs (fréquence centrale et pas).

Remarque : La seconde résonance sur la droite est vraisemblablement une image fantôme provoquée par une harmonique indésirable proche de la porteuse, qui lors du balayage passe à la fréquence de 100.00MHz. J'avais dès le départ repéré ces harmoniques et conclu que le wobulateur ne serait fiable que pour la gamme 2GHz à 4GHz pour laquelle le signal de sortie est sinusoïdal, directement issu du VCO de l'ADF4351. Quoi qu'il en soit, il va falloir expérimenter un peu plus avant de conclure quoi que ce soit.

21 juillet 2018: Après examen du signal 100MHz à l'analyseur de spectre, je n'ai pas détecté le moindre signal parasite à 40kHz de la porteuse. Doit-on conclure que nous observons une réelle résonance secondaire du quartz à 100.040 MHz ? Il faut toutefois noter qu'on côtoie la limite de résolution spectrale de l'analyseur analogique HM5010... C'est un peu comme apercevoir une planète extra-solaire près de son étoile... Comme quoi notre wobulateur fait beaucoup mieux qu'un "vrai" analyseur de spectre ! (un peu has-been du point de vue des caractéristiques le HM5010, c'est vrai).
23 juillet 2018: Si l'on pousse les investigations le long d'une plus grande plage de fréquences, on s'aperçoit que le quartz de 100MHz présente des résonnances pour les fréquences suivantes : d'amplitudes décroissantes à mesure que la fréquence augmente. Il s'agit donc d'un quartz "overtone" concernant la fréquence marquée dessus. Les fréquences de résonance sont espacées de 20MHz et sont tout simplement les harmoniques (multiples) impaires de la fréquence fondamentale = 20MHz. Tout cela il fallait s'en douter, les quartz de fréquences > 30MHz sont en principe des overtones, au contraire des résonateur à onde de surface (SAW pour Surface Acoustic Wave).

Remarque :

Pourquoi un quartz résonne électriquement sur des multiples impairs de sa fréquence fondamentale, et pas (aussi) sur des multiples pairs ?
Lorsqu'un quartz est sollicité électriquement un régime d'ondes mécaniques stationnaires s'établit, il vibre. Il apparaît des ventres et des nœuds de vibrations. De par sa constitution les molécules qui constituent le quartz sont piézoélectriques c'est à dire qu'elles font apparaître une dissymétrie spatiale de leurs charges électriques internes lorsqu'elle subissent une contrainte mécanique (pression). Toutes ces charges s'additionnent suivant l'axe d'oscillation de sorte que la résultante entre le potentiel électrique correspondant à un ventre et celui correspondant à un nœud est fondamentalement dissymétrique. La tension aux bornes, c'est à dire entre les faces est maximale lorsque la distance entre ces faces est un multiple de celle séparant un nœud d'un ventre. Deux nœuds ou deux ventres sont distant d'une demi longueur d'onde. Et celle séparant un ventre d'un nœud vaut lambda/4. ( Voir mon exposé ICI.).

La résonance électrique (tension alternative maximale aux bornes) se produit donc lorsque l'épaisseur du quartz est égale à lambda/4 ou à un multiple de lambda/4. Ce qui s'écrit :

E = (2n+1) * lambda/4
(2n+1) étant un entier impair (1, 3, 5, 7...)
d'où :
lambda = 4E / (2n+1)
F = v/lambda = (2n+1)v / 4E
avec v : vitesse de propagation de l'onde "acoustique" dans le quartz
F=v/4E...3v/4E...5v/4E...
en appelant F0 = v/4E la plus basse de ces fréquences, dite fréquence fondamentale, nous obtenons la suite des harmoniques :
F= Fo...3Fo...5Fo...7Fo... etc...
Des harmoniques de rang pair ne feraient tout simplement pas apparaître de différence de potentiel entre les faces (la répartition des charges étant alors symétrique), donc pas d'effet piézoélectrique détectable.

Oui mais cela n'explique toujours pas la (les) petite(s) résonance(s) secondaire(s) à 40kHz de la principale.