Pour
obtenir un signal de sortie exempt d'harmoniques, il est bon
de
commencer par ne pas en produire dès le départ. (Une autre solution
consiste à générer un signal rectangulaire, triangulaire ou autre puis
à supprimer les harmoniques par de jolis filtres en T... Moi j'ai opté
ici pour la première solution.)
L'amplitude
d'un oscillateur comme celui décrit plus haut n'est pas déterminée à
priori. Si le gain en boucle ouverte est inférieure à l'unité,
l'oscillation, si on la provoque par un 'Dirac'
par exemple, sera
d'amplitude décroissant et s'annulera. Si le gain est strictement égale
à 1 pour la fréquence de résonance, une amplitude d'oscillation
constante serait possible en théorie, mais un gain strictement égal à 1
est impossible à réaliser et à maintenir en pratique sans
asservissement. Un gain supérieur
à 1 donnera lieu à une oscillation dont l'amplitude va croître jusqu'à
être limitée par la tension d'alimentation. On obtient une sinusoïde
déformée qui sera très riches en harmoniques impaires.
Le plus simple pour
réguler l'amplitude "en douceur" est d'utiliser deux diodes câblées
"tête bêche" en parallèle sur la self. Mais l'amplitude
obtenue
est alors faible et le taux d'harmoniques encore trop élevé.
D'où l'asservissement d'amplitude ci-dessus.
Le signal sinusoïdal présent sur l'émetteur de T2 est redressé par les
diodes D4 et D2. le condensateur C11 se charge à la valeur crête.
L'étage AOP amplifie la tension obtenue et pilote le géné. de courant
T1. Lorsque l' amplitude de l'oscillation augmente,
la tension aux bornes de C11 augmente, la tension à la sortie de IC2
diminue, T1 qui est un transistor PNP conduit davantage, le
courant dans la diode PIN (D1) augmente et cette dernière voit son
impédance dynamique chuter. (C'est la principale caractéristiques d'une diode PIN). D1 et R8 agissent comme un diviseur de tension vis à vis du signal réinjecté via C7 sur la base de T2. Ainsi le gain diminue ce qui tend à maintenir une amplitude constante, dont la valeur peut être modifiée par le potentiomètre P1.