Note: Je n'ai pas réinventé la roue, le grip-dip était déjà connu au débuts de la radio et fonctionnait à l'époque avec une lampe triode.
Voir liens externes.
PRINCIPE:
On constitue un circuit accordé (circuit bouchon) en câblant un condensateur de valeur connue (10pF) aux bornes de la self à mesurer, puis on approche simplement la self de celle du grip-dip (L1,L2).
Le principe consiste à détecter la diminution du courant de gate (qui traverse la résistance R3 de 470k) lorsque la fréquence de l'oscillateur Hartley correspond à la fréquence de résonance du circuit bouchon.
On recherche donc ce minimum en faisant varier la fréquence avec le potentiomètre P1. (le courant dans le vu-mètre augmente brusquement autour de la résonance). De la fréquence obtenue (mesurée au fréquencemètre numérique) et de la valeur du condensateur, on calcule la valeur de la self. (On peut aussi se contenter d'utiliser un large disque gradué (étalonné une fois pour toutes) sur l'axe de P1 si on ne recherche pas une grande précision).
L'avantage du grip-dip sur le montage direct de la self à mesurer au sein d'un oscillateur est justement l'absence de connexions électriques entre les éléments à mesurer et l'appareil de mesure, ce qui évite l'apport de capacité supplémentaire aux bornes de la self. Dans le cas de selfs de très faibles valeurs utilisées en VHF que l'on fait résonner avec des condensateurs eux-même de très faibles valeurs (facteur Q oblige, quelques pF), cet avantage est décisif afin d'obtenir une bonne précision.
Mais ce qui m'a paru le plus intéressant dans ce montage, c'est l'amplitude de la variation de fréquence obtenue avec une simple diode varicap sous 12V. Le fréquences maxi et mini sont un un rapport 1,7 /1 soit beaucoup mieux que le 1,2 / 1 de l'oscillateur Colpitts à BFR93 constituant le coeur du générateur HF.
Cette plus grande plage de réglage de la fréquence est due au fait que la varicap est le seul élément capacitif aux bornes de la self (la self à prise intermédiaire L1,L2) contrairement à ce qui se passe pour l'oscillateur Colpitts pour lequel la varicap se trouve en parallèle avec le pont diviseur capacitif fixe, ce qui diminue la variation de capacité résultante.
D'où ma nouvelle réalisation: un géné HF 160MHz en utilisant ce VCO à transistor JFET 2N3819, associé à une PLL + diviseurs intégrés de type LM7001
Je connaissais bien évidemment tout cela depuis longtemps, alors pourquoi ne pas avoir choisi l'oscillateur Hartley dès le départ? A cause de la self à prise intermédiaire qui me semblait bien peu pratique à commuter électroniquement (pour changer de gamme). Mais je devrais pouvoir ne commuter qu'une des deux parties, celle reliée à la masse... et puis vu l'étendue des fréquences accessibles avec une seule self, la commutation de selfs est rendue facultative. à suivre.
24 octobre 2008:
Le projet du nouveau géné à 2N3819 et LM7001 est en cours d'étude.
Il utilisera la même carte logique à ATmega8 que celle décrite ici. Je vais d'ailleurs renommer cette carte:
"Carte ATmega Universelle", elle servira sans doute à d'autres réalisations, ce qui me fera gagner du temps.
24 octobre 2008:
Le géné géné HF 160MHz est en voie de finalisation. Il manque juste un filtre passe bas coupant à 160MHz et un étage de sortie.