Le problème de la photodiode (sur ce modèle) est qu'elle est connectée en interne en cathode commune avec la LD, or une photodiode doit être alimentée en inverse (pas dans le sens passant donc). Elle est bloquée dans l'obscurité (courant d'obscurité très faible) et laisse passer un courant (inverse) qui est fonction de l'illumination de la jonction ( ce n'est donc pas une photopile mais un générateur de courant constant (encore un, décidément !) à la condition d'être alimentée par une tension appliquée par une résistance. La chute de tension dans cette résistance permet de connaître la valeur de ce courant, mais ce n'est pas de cette façon que nous ferons l'acquisition de cette information).

Il nous faut donc alimenter cette photodiode avec une tension négative. Elle est obtenue par un classique circuit CMOS 40106 (six inverseurs à hystérésis ). Le premier est utilisé en oscillateur, les cinq autres sont câblé en parallèle afin de délivrer un courant appréciable. Une paire de diodes Schottky associées à deux condensateurs permettent d'obtenir la tension négative désirée (environ -VDD à vide). C'est un grand classique, je ne m'étendrai pas d'avantage sur cet étage.