22 janvier 2015:
Cette fois la tenue des pistes est impeccables. L'adhésion au cuivre est à toute épreuve, elle résiste même à la caresse d'un pinceau lors du développement.
L'épaisseur des pistes est parfaitement maîtrisable, il suffira de piloter la hauteur du laser (axe z), ce que je sais faire puisque c'était le cas pour la version avec stylo.
Mais les grosses pastilles proches induisent une insolation parasite (effet de halo... comme dirait Nabila) qui se matérialise par des courts-circuits (qui ne partent pas, même en poussant la révélation). Donc il semblerait que j'ai eu la main un peu lourde avec ma diode laser 50mW (pour info elle est capable de faire fumer un morceau de chambre à air...)
Je vais donc diminuer la puissance du faisceau, simplement en diminuant le courant dans la diode (une résistance à changer sur le régulateur LM317, de la rigolade).
J'ai lu ici et là que le profil de puissance d'un faisceau laser en fonction de la distance au point d'impact est gaussien (courbe en cloche), et je m'attendais à des pistes aux contours flous, mais le contraste de cette résine photosensible donne un résultat très net, et c'est tant mieux.
Ah, il faudra aussi éteindre le laser au centre des pastilles pour éviter le trait traversant.
J'ai traduit un passage d'un document (dont je publie le lien au bas de cet article) qui vous explique plus précisément les difficultés que l'on rencontre en utilisant des diodes laser, je cite :
Le problème provient essentiellement des caractéristiques du composant laser. Cela ressemble un peu à une LED, ainsi vous verrez une tension d'environ 2,2V pour la plupart des courants raisonnables (exactement comme pour une LED, mais la tension est un peu plus élevée). Une commande par la tension est donc une idée extrêmement mauvaise. Une commande par le courant est un peu plus prévisible. Au dessous d'un certain courant - le courant de seuil - vous obtiendrez un dispositif se comportant comme une faible LED. Au dessus du courant de seuil, l'émission laser démarre correctement et la lumière émise augmente très rapidement proportionnellement au courant. Quelque chose comme ça :
(figure ci-dessus)
Le hic c'est que la différence entre le courant de seuil et le courant maximum est habituellement vraiment minime, pas plus que 10% ou 20% du courant de seuil. Le courant de seuil varie fortement d'un échantillon à l'autre (même pour un même numéro de type) et varie également avec la température. Résultat: Imposer une valeur fixe pour le courant est voué à l'échec. Pour certains lasers, et certains jours, il sera au dessous du seuil il n'y aura pas d'émission laser; d'autres fois, il sera au delà du courant maximum et votre précieux laser se transformera en une LED inutile."
-fin de citation-
C'est pas simple tout ça, n'est-ce-pas? C'est ça qui est intéressant !