Il y a quelque temps le sélecteur de vitesse de balayage de mon oscilloscope HM303-4, actionné par le bouton TIME/DIV, s'est détraqué. Je l'ai réparé, ça a tenu un mois, je l'ai réparé de nouveau, ça a tenu trois jours !

Il faut dire que la pièce d'origine est un affreux bricolage, un bout de circuit imprimé soudé perpendiculairement à une grande carte, avec un peigne de contacts dont le centrage, qui doit être extrêmement précis, prend du jeu à la longue.

Ce sélecteur a 20 positions angulaires, il est relié par 8 contacts. J'ai pensé le remplacer par des micros relais (reeds - ILS)... pas top ! voire par de commutateurs analogiques... ou de simples FETs.

C'est alors que j'ai remarqué que le troisième contact en partant de la gauche est toujours en contact avec le peigne. J'ai pensé que c'était peut-être la masse, et après vérification, oui, c'est bien relié à GND.
Mais alors, pour peu que les tensions en jeu soient toujours positives, de simple transistors NPN pourraient convenir pour assurer les contacts, et c'est le cas !

Restait à relever (à l'ohmmètre ) la "table de vérité" de l'ensemble et de la reproduire avec un microcontôleur ATmega, qui se chargerait au passage de gérer une acquisition de position par un classique encodeur rotatif pas à pas code gray et un affichage à leds.

Voilà, je vous ai tout dit, prenez une feuille, vous avez une heure.