Note: Je n'ai pas réinventé la roue, le grip-dip était déjà connu au débuts de la radio et fonctionnait à l'époque avec une lampe triode. Voir liens externes.

PRINCIPE:
On constitue un circuit accordé (circuit bouchon) en câblant un condensateur de valeur connue (10pF) aux bornes de la self à mesurer, puis on approche simplement la self de celle du grip-dip (L1,L2).

Le principe consiste à détecter la diminution du courant de gate (qui traverse la résistance R3 de 470k) lorsque la fréquence de l'oscillateur Hartley correspond à la fréquence de résonance du circuit bouchon.

On recherche donc ce minimum en faisant varier la fréquence avec le potentiomètre P1. (le courant dans le vu-mètre augmente brusquement autour de la résonance). De la fréquence obtenue (mesurée au fréquencemètre numérique) et de la valeur du condensateur, on calcule la valeur de la self. (On peut aussi se contenter d'utiliser un large disque gradué (étalonné une fois pour toutes) sur l'axe de P1 si on ne recherche pas une grande précision).

L'avantage du grip-dip sur le montage direct de la self à mesurer au sein d'un oscillateur est justement l'absence de connexions électriques entre les éléments à mesurer et l'appareil de mesure, ce qui évite l'apport de capacité supplémentaire aux bornes de la self. Dans le cas de selfs de très faibles valeurs utilisées en VHF que l'on fait résonner avec des condensateurs eux-même de très faibles valeurs (facteur Q oblige, quelques pF), cet avantage est décisif afin d'obtenir une bonne précision.